Le jardin et l’espace extérieur de la maison en général ont nécessités pas mal de temps et d’huile de coude.

Cette partie va même être plutôt longue parce qu’il y a énormément de choses à raconter …

Déjà le point essentiel est que nous ne pouvions pas conserver le terrain d’origine vendu avec la maison … Les anciens propriétaires avaient passés un accord avec des promoteurs immobiliers et avaient acceptés de céder 600m² de terrain (sur 1000m²) en échange d’un droit de raccord sur le réseau de tout à l’égout que ces derniers devaient amener en limite de propriété.

Ca faisait une sacré tranchée pour se raccorder

Autant dire que je me suis opposé à cet accord mes les discussions ont été longues et houleuses … Pour autant, il était compliqué de se raccorder seul au réseau car la tranchée aurait représenté un cout trop important vu la longueur … Finalement, nous avons échangé nos 600m² contre une autre parcelle de 600m² tout en conservant le droit de se raccorder sur leur réseau.

Au passage, je leur ai également fait déplanter la haie en tuyas (qui se retrouvait chez eux) pour la faire replanter sur notre nouvelle limite. Tout le monde était persuadé que ca ne marcherait pas mais ils se sont finalement très bien adaptés !

Raccordement au tout à l’égout

C’était une obligation et il a donc fallu se raccorder à la buse que les promoteurs avaient mis en limite.

On en a donc profité pour tirer pas mal de trucs : une arrivée d’eau et des fourreaux pour pouvoir alimenter la cabane en eau et électricité, un fourreau pour l’arrivée électrique si un jour il devenait impératif de supprimer la ligne aérienne et enfin des fourreaux pour éventuellement alimenter un portail électrique par la suite.

Les bambous

Alors les bambous c’est sympa mais pas toutes les variétés … Quelqu’un avait eu la bonne idée de planter des bambous traçants sans jamais effectuer d’entretien. Du coup les 2/3 du terrain étaient devenus une véritable bambouseraie.

On a commencé à tout couper à ras pour ensuite retirer les souches à la pioche … Alors déjà c’est éreintant, vu que ces des rhizomes qui partent dans tous les sens, et en plus ca va très profond …

Enfin bref, ça repoussait tout le temps et c’était impossible de s’en débarrasser …

Finalement et heureusement, le père d’un pote à moi avait un tractopelle et un tracteur avec une herse … C’est dommage que je n’ai pas de photo de cette journée car vous auriez été traumatisé !

La totalité du terrain à été retourné au tracto, par endroit on a creusé de véritables cratères de plusieurs mètres de diamètre sur plus d’un mètre de profondeur, et on brulait les racines qu’on enlevait au fur et à mesure.

Ensuite, on a sorti le tracteur avec la herse et le terrain à été ratissé en long, en large et en travers pour évacuer tous les bouts de rhizomes qu’il restait.

Enfin, le père de mon pote à terrassé tout le terrain au tracto pour avoir la surface la plus plane possible et on a terminé la journée en ensemant tout le terrain de semences de gazon …

Pour autant ce n’était pas totalement terminé, il y a eu quelques repousse ça et la et surtout autour des cabanes car les rhizomes s’étaient aussi installés sous les dalles … Pour en venir à bout j’ai du employer une méthode tout sauf écologiques : je mettais du roundup dans des bouteilles en plastique et je courbais les repousses dans les bouteilles … Au bout de quelques jours les repousses mourraient et s’en fut terminé de l’épisode bambous …

La palissade

Bon la dessus rien d’exceptionnel niveau technique, mais c’est juste histoire de vous faire un petit (très long) retour d’expérience et de vous expliquer la raison.

Donc sur la face avant de la maison il y avait un muret jonché d’une petite cloture en bois … C’était pas si mal jusqu’a ce que la maison d’a côté soit rachetée par des promotteurs pour être transformée en plateaux …

A partir de ce moment la il y a eu des travaux en permanence pendant plus de trois ans : au départ les artisans qui ont créés les plateaux et ensuite les personnes qui avaient acheté et leurs artisans (6 appartements en tout) …

La cour devant chez nous ou il y avait interdiction de stationner s’était transformée en parking et atelier de découpe avec vue plongeante dans notre salon …

Bref il a fallu se couper du vis à vis qui était trop incommodant …

Le muret en parpaing de 10 était un peu pourri à cause des remontées capillaires mais je m’en faisait pas trop (l’inconscience) … J’ai cherché pas mal de solutions et j’aimais vraiment bien les brise vue métalliques mais c’était vraiment trop cher …

Je me suis finalement orienté sur des poteaux bois rainurés et les lattes qui vont avec en pin autoclave … ca coûtait pas trop cher en grande surface de bricolage donc ca ferait l’affaire !

J’ai donc fixé des platines adaptées sur le muret, espacées de la longueur des planches, sur les extrémités j’ai fixé les poteaux au mur et à la pile de portail et j’ai simplement emboités mes lattes … Roule marcel, au départ c’était vraiment nickel !

Enfin le rendu était nickel (ou du moins pas si mal), mais je ne l’ai pas précisé et sans vouloir être médisant sur le bois que l’on trouve en grande surface de bricolage, à partir du moment ou c’est du résineux, t’as intérêt à t’accrocher si tu veux trouver du bois non vrillé (mais c’est moins cher) … Enfin bref, entre les poteaux un peu vrillés et les lattes vraiment pas droites, la cale martyr qui m’a servir à emboiter tout ce bordel à vraiment souffert (elle porte bien son nom par contre) !

Sauf que … J’avais négligé de gros détails …

J’avais fait le choix de visser la première et la dernière rangée … Grosse erreur, mais malgré tout, ça se comportait plutôt pas mal face au soleil et aux intempéries …

Mais surtout, bien que la structure était isolée du vent en grande partie par les murs de la maison, j’ai vraiment négligé la force du vent … De ce fait, un beau jour, alors que j’étais entrain de m’attaquer aux suspentes et rails de la chambre du dernier niveau j’ai entendu un grand fracas …

Le drame : je suis sorti de la maison et j’ai pu voir que la totalité de la palissade était tombée hormis les 2 poteaux des extrémités …

Heureusement personne n’a été blessé alors que les travaux allaient bon trin dans le bâtiment d’a coté ….

Il fallait donc réparer tout ce merdier et faire du solide … J’ai donc cassé tout le dessus dur mur afin de rendre apparentes toutes les alvéoles des parpaings … J’ai ensuite coffré tout ça, et recoulé une nouvelle arase qui venait se prendre dans les parpaings …

Enfin, j’ai refixé mes platines dans le béton et ajouté des poteaux (enfin plutôt des jambages), pris sur le muret pour pallier à l’arrachement … Parce que souvent on a tendance a négliger ces points essentiels :/

Par contre je n’ai pas revissé le dernier rang … J’ai laissé le bois suivre les fluctuations de températures et j’ai du le ré-emboiter régulièrement pour palier aux jours qui se créaient au fil de saisons.

Yo